Les enjeux de la formation à la conduite
L’automobile est devenue un outil social indispensable pour une très grande partie des jeunes.
Au-delà du plaisir de conduire, l’utilisation d’une voiture est souvent nécessaire pour les études, le travail ou les loisirs. Rouler en sécurité est donc une préoccupation pour tous.
Les conducteurs débutants représentent une part trop importante des tués et des blessés sur la route.
L’effort engagé doit être poursuivi, notamment par le renforcement de l’éducation et de la formation.
Les accidents de la route ne sont pas liés à la fatalité et pour aider les nouveaux conducteurs à se déplacer avec un risque faible de perdre la vie ou de la dégrader, un nouveau programme de formation est mis en place.
L’objectif général est d’amener tout automobiliste débutant à la maîtrise de compétences en termes de savoir-être, savoirs, savoir-faire et savoir-devenir.
Apprendre à conduire est une démarche éducative exigeante.
Le permis de conduire est un document officiel autorisant la conduite de certains véhicules comme la voiture, le camion ou les autobus.
Le candidat à l’attribution du permis de conduire est soumis à un examen d’aptitude à la conduite et un âge minimal.
Formation traditionnelle au permis de conduire B
Dès 17 ans, depuis le 01/01/24, on peut espérer obtenir son permis de conduire. Pour cela, et comme pour l’AAC, conduite accompagnée, un minimum de 20 heures de pratique devrait être compris dans la formation, et une formation théorique au code, ainsi que le succès à l’examen du code de la route. Après avoir obtenu l’examen du code de la route, l’épreuve de conduite consiste en un parcours d’environ 32 mn, sur lequel l’élève sera jugé sur ses comportements au volant du véhicule, ses réflexes, sa conduite et sa façon d’appréhender la circulation routière. Si le candidat réussit cette épreuve pratique, il obtient alors le permis probatoire de 3 années avec une augmentation de son capital de 2 points (si aucune infraction n’est commise) tous les ans pour arriver à 12 points. Tout comme le conducteur de conduite accompagnée, si une perte de 3 points ou plus dans sa période probatoire, un stage obligatoire de la sécurité routière devra être effectué (au maximum 1 par année).
Le nouveau permis de conduire, un outil pour la sécurité
Depuis quelques années, tous les travaux et rapports sur l’insécurité routière soulignent la nécessité de mieux former les conducteurs. L’architecture du permis B fait désormais de cet examen la sanction d’une formation exigeante, à la conduite, mais aussi au comportement sur les routes. Une « nouvelle formule » qui concerne les deux aspects de l’examen l’épreuve théorique et l’épreuve pratique.
La nouvelle épreuve théorique
Désormais opérationnelle sur tout le territoire, elle introduit une vraie révolution dans l’apprentissage du code de la route (ETG).
La nouvelle épreuve théorique générale
Pendant longtemps, « passer le code » a été vécu par les candidats comme une simple formalité, éventuellement précédée d’une brève période de « bachotage ». Aujourd’hui, l’épreuve théorique générale (ETG), autrement dit la nouvelle épreuve du « code de la route », exige une préparation soutenue et une véritable prise de conscience de ce qu’est la route et aussi de ce qu’implique la conduite d’un véhicule.
L’apprentissage des comportements sur la route
Au-delà de l’apprentissage des règles, naturellement toujours inscrit au cœur de la formation, l’apprentissage des comportements sur la route est également abordé. L’accent est mis sur le partage de la route, la prise en compte des autres usagers – des motos et des camions, mais aussi des usagers les plus fragiles, piétons, cyclistes, enfants, personnes handicapées -, dans le sens d’une conduite apaisée. Bref, la relation aux autres, trop souvent passée sous silence autrefois et laissée à la discrétion de chacun, tient aujourd’hui une place essentielle.
L’épreuve pratique « nouvelle formule »
Pour les candidats, le changement le plus visible est d’ordre quantitatif : dans cette formule, l’examen passe de 22 à 35 mn.
En réalité, il s’agit surtout d’un changement qualitatif : le temps de conduite effective double. Il ne dépassait guère 12 mn dans l’ancienne version, compte tenu du temps nécessaire à l’accueil du candidat à bord du véhicule, au remplissage des documents administratifs, au contrôle de la vision, etc. Désormais, il est fixé à 25 minutes minimum (auxquelles il faut toujours ajouter la période réservée à l’accueil, etc.). On arrive ainsi à 35 minutes. Cette durée de conduite est mise à profit par les inspecteurs sur trois aspects essentiels :
- Une réelle vérification de la capacité du candidat à gérer son stress au volant. Une étude européenne a en effet démontré que le pourcentage de fautes graves, faible pendant les premières minutes, même chez des conducteurs très inexpérimentés, grimpe en flèche après 20 mn au volant. Trente-deux minutes de conduite effective permettent de voir si le candidat passe ce cap sans problème.
- Ensuite, un meilleur contrôle de la maîtrise du véhicule par le candidat. Ce dernier doit effectuer, non plus une seule mais deux manœuvres, dont une obligatoirement en marche arrière. Parmi celles-ci, il lui est désormais également demandé d’exécuter un arrêt de précision.
- Un contrôle des connaissances concernant le véhicule : le candidat est interrogé sur l’utilisation des accessoires intérieurs, sur certaines pièces maîtresses du moteur, sur les feux, les pneumatiques et leur usure, etc., ainsi que sur certains phénomènes comme l’aquaplaning.
PROGRAMME DE FORMATION
La formation théorique
La formation théorique porte sur la connaissance concernant la circulation et la conduite d’un véhicule ainsi que sur le comportement du conducteur.
Cette formation (entraînement au code) pourra être suivie dans :
Les locaux de l’école conduite ou dans les locaux des écoles de conduite partenaires, à savoir : Auto-école Les Arcades (Zone Commerciale – 54136 Bouxières-aux-Dames) et Auto-école Nancéienne (83B rue Charles Keller – 54000 Nancy).
Avec en support
DVD ; Tableau Blanc ; Box Internet « Spécial Code » ; Smartphone, Tablette ou Boîtier « Spécial Code » ; Livre de Code ; Enseignant(e) de la Conduite et de la Sécurité Routière.
La formation théorique porte sur :
- La vigilance et l’attitude à l’égard des autres usagers de la route ;
- Les effets dus à la consommation d’alcool, de drogues, de médicaments sur la conduite ;
- L’influence de la fatigue sur la conduite ;
- Les risques liés aux conditions météorologiques et aux états de la chaussée ;
- Les usagers vulnérables ;
- Les spécificités de certaines catégories de véhicules et les différentes conditions de visibilité de leurs conducteurs ;
- Les gestes de premiers secours ;
- Les précautions à prendre en montant et en quittant le véhicule ;
- Le transport de personne et d’un chargement ;
- La réglementation relative à l’obligation d’assurance et aux documents administratifs liés à l’utilisation du véhicule.
Les cours thématiques seront dispensés :
Dans les locaux de l’école conduite ou dans les locaux des écoles de conduite partenaires, à savoir : Auto-école Les Arcades (Bouxières-aux-Dames) et Auto-école Nancéienne (83B rue Charles Keller – 54000 Nancy) ;
Et par un enseignant de la conduite et de la sécurité routière titulaire d’une autorisation d’enseigner en cours de validité.
Les thématiques traitées sont les suivantes :
- La vigilance et l’attitude à l’égard des autres usagers de la route ;
- Les effets dus à la consommation de drogues, d’alcool et de médicaments sur la conduite ;
- L’influence de la fatigue sur la conduite ;
- Les risques liés aux conditions météorologiques, aux états de la chaussée ;
- Les usagers vulnérables ;
- La pression sociale (travail, publicité, etc.) ;
- La pression des pairs.
La formation pratique
En Boîte Manuelle : 20 heures de formation minimum
En Boîte Automatique : 13 heures de formation minimum
La formation pratique porte sur la conduite d’un véhicule et sur la sensibilisation aux différents risques de la route.
Quatre compétences sont enseignées et doivent être acquises en fin de formation :
– maîtriser le maniement du véhicule dans un trafic faible ou nul ;
– appréhender la route et circuler dans des conditions normales ;
– circuler dans des conditions difficiles et partager la route avec les autres usagers ;
– pratiquer une conduite autonome, sûre et économique. Chaque compétence et sous-compétence seront traitées en abordant les points suivants :
– le pourquoi ;
– le comment ;
– les risques ;
– les influences de l’entourage et du mode de vie de l’élève ;
– les pressions exercées par la société, telles que la publicité, le travail, etc. ;
– l’auto-évaluation.